Les nôtres :-)
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Les nôtres :-)
Avec Vagabonde :
"On demande le docteur Vagabonde !"
Avec Vol au Vent :
« Une journée de folie »
Avec Valentine et Gwendoline :
" Au loup garou !"
« Papa nous avait lu une histoire terrifiante un soir. Il nous avait beaucoup amusé à mimer les personnages, et notamment un énorme loup garou tout poilu.
Ce loup garou faisait peur à tous les habitants d’un village, et pourtant personne ne le voyait vraiment. Il se contentait de hurler au loin et de voler à manger dans les maisons pendant que tout le monde dormait.
Le lendemain où papa nous avait donc raconté cette histoire, Gwendoline et moi, avons eu l’idée de nous faire passer pour le terrifiant loup garou.
Nous avons cherché comment lui ressembler, et avec deux paires de ciseaux, nous avons coupé très discrètement pleins de poils sur deux frères lapins qui passaient leurs journées à dormir.
Les pauvres ont fait une drôle de tête en se réveillant ! Hihi !
Puis avec de la colle, nous nous sommes collés les poils par poignées sur un masque en tissu.
Pour nous aider à être plus convaincantes, Papa nous a aidées en confectionnant de fausses mains et de fausses pattes qui nous faisaient paraître effrayantes.
Puis nous avons fait passer le message dans toute la forêt qu’un mystérieux loup garou hantait les parages depuis quelques heures, et que le signal de sa présence serait un long hurlement.
Pour pousser ce hurlement, nous avions pris Gwendoline et moi, un grand carton que nous avions enroulé pour en faire un haut parleur.
Et c’est ainsi qu’à l’heure où tous les habitants étaient dehors à papoter de choses diverses comme à leur habitude, nous avons poussé notre terrible hurlement !
Tout le monde s’est mis à paniquer, se prenant les pattes et courant se réfugier chez soi. Quand tout le village a été vide, et que nous savions que les habitants guettaient par leurs fenêtres, Gwendoline et moi sommes apparues au milieu de la place principale.
Pour nous faire paraître plus grandes, Papa nous portait sur ses épaules, moi portant Gwendoline sur les miennes. Papa hurlait sous le manteau, pendant que je bougeais les bras d’un air menaçant.
Nous voyions les habitants trembler derrière leurs carreaux, quand tout à coup, un petit blaireau est sorti en courant de chez lui sans et est venu se poster directement derrière nous.
Et ni une ni deux, il a tiré un grand coup sur le manteau qui nous est tombé des épaules et a fait complètement rater notre blague ! Le petit malin nous regardait d’un air satisfait en nous disant qu’il aurait fallu cacher la queue de Papa avant de nous faire passer pour un loup garou !
Parce qu’un loup garou avec une queue de souris, ça ne pouvait pas exister ! Nous l’avons regardé ébahi, et ensuite tout le monde est sorti de chez soi et a bien ri de nous ! Mais tous ont convenu que notre blague était très réussie ! Hihi ! »
[/justify]
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Avec Frimousse
"Tous à l’eau !"
Avec Fleur :
"La petite somnambule"
"On demande le docteur Vagabonde !"
« Quand j’habitais avec mes parents adoptifs alors que je devais avoir 6 ans, je m’amusais à soigner tous les petits escargots que je trouvais près de chez nous, et qui avaient des coquilles cassées.
Je les prenais dans des petites boites et soignais leur carapace. Mon père m’aidait beaucoup dans cette tâche, et un jour, un matin, nous avons eu la grande surprise de voir une immense file d’escargots qui attendaient devant chez nous !
Elle n’en finissait pas. Il y avait des familles entières qui venaient se faire soigner pour divers bobos, parce qu’elles avaient entendu dire qu’un gentil docteur s’occupait des escargots malades !
Sauf que je ne soignais que les coquilles moi ! Et je n’étais pas docteur non plus ! Mais devant tous ces escargots qui me regardaient d’un air suppliant, je n’ai eu d’autre choix que de les accueillir et de faire comme je pouvais.
Ma mère a sorti un gros livre parlant des vertus des plantes, et de fil en aiguille, mon père et moi avons pu soigner la plupart des escargots.
C’est comme ça qu’à commencé ma connaissance des plantes. »
.....................................................................................Je les prenais dans des petites boites et soignais leur carapace. Mon père m’aidait beaucoup dans cette tâche, et un jour, un matin, nous avons eu la grande surprise de voir une immense file d’escargots qui attendaient devant chez nous !
Elle n’en finissait pas. Il y avait des familles entières qui venaient se faire soigner pour divers bobos, parce qu’elles avaient entendu dire qu’un gentil docteur s’occupait des escargots malades !
Sauf que je ne soignais que les coquilles moi ! Et je n’étais pas docteur non plus ! Mais devant tous ces escargots qui me regardaient d’un air suppliant, je n’ai eu d’autre choix que de les accueillir et de faire comme je pouvais.
Ma mère a sorti un gros livre parlant des vertus des plantes, et de fil en aiguille, mon père et moi avons pu soigner la plupart des escargots.
C’est comme ça qu’à commencé ma connaissance des plantes. »
Avec Vol au Vent :
« Une journée de folie »
« Quand les souricettes étaient encore bébés, Vagabonde m’en avait laissé la garde pendant une journée, le temps pour elle d’aller voir des amies en dehors de la forêt.
Elle m’avait laissé une liste de toutes les tâches à accomplir, et est partie en m’embrassant. Je pensais passer une après-midi relativement calme, d’autant que les petites venaient de boire leur lait, et dormaient à poing fermé.
Sauf que voilà, quand on a plusieurs bébés en même temps, il faut savoir qu’il suffit qu’un seul se mette à pleurer, pour qu’il entraîne les autres avec lui ! C’est Églantine qui ce jour-là s’est réveillée de mauvaise humeur.
Elle avait dû sentir que sa maman était partie, et n’était pas contente du tout. Elle n’a pas cessé de pleurer pendant plusieurs heures. Du coup ses sœurs ont fait la même chose !
Impossible de les calmer ! J’essayais bien de les bercer toutes à la fois dans leur berceau qui se balançait, mais rien n’y faisait. Je me suis mis à chanter, à raconter des histoires, à danser, à faire des grimaces, à jouer avec des marionnettes etc, en vain !
Les souricettes avaient décidé de me rendre fou ! J’ai dû les mettre dans leur poussette et les promener dans la forêt pendant que les autres habitants sortaient de chez eux pour savoir pourquoi les petites pleuraient ainsi.
Une petite lapine me suggéra de glisser un doigt dans leur bouche pour leur faire téter celui-ci. Cela calmait toujours son petit frère, et la petite me montra comment faire dans la même seconde.
Sauf que voilà, elle n’avait pas prévu que Capucine avait sa 1ère dent déjà ! Et argn ! La pauvre s’est fait mordre son petit doigt ! Elle s’est mise à pleurer elle aussi, excitant encore d’avantage les souricettes !
Ça n’en finissait plus ! Personne ne savait comment m’aider à les calmer, et ce n’est que le soir, qu’elles ont fini par se calmer, épuisées et enrouées ! J’ai pu alors souffler un peu, avant de m’apercevoir que je n’avais pas fait une seule des tâches que m’avait demandé mon épouse !
Il fallait pourtant que je m’y colle, car il fallait laver le linge sale des bébés, et préparer leurs biberons… J’étais désespéré…
Après un temps interminable, c’est endormi dans mon fauteuil à bascule avec une pile de langes propres sur les genoux que m’a retrouvé Vagabonde. Elle a souri et a été désolée pour moi quand je lui ai appris toute l’histoire.
Dorénavant ce sont ses amis qui viennent la voir chez nous maintenant ! »
.................................................................Elle m’avait laissé une liste de toutes les tâches à accomplir, et est partie en m’embrassant. Je pensais passer une après-midi relativement calme, d’autant que les petites venaient de boire leur lait, et dormaient à poing fermé.
Sauf que voilà, quand on a plusieurs bébés en même temps, il faut savoir qu’il suffit qu’un seul se mette à pleurer, pour qu’il entraîne les autres avec lui ! C’est Églantine qui ce jour-là s’est réveillée de mauvaise humeur.
Elle avait dû sentir que sa maman était partie, et n’était pas contente du tout. Elle n’a pas cessé de pleurer pendant plusieurs heures. Du coup ses sœurs ont fait la même chose !
Impossible de les calmer ! J’essayais bien de les bercer toutes à la fois dans leur berceau qui se balançait, mais rien n’y faisait. Je me suis mis à chanter, à raconter des histoires, à danser, à faire des grimaces, à jouer avec des marionnettes etc, en vain !
Les souricettes avaient décidé de me rendre fou ! J’ai dû les mettre dans leur poussette et les promener dans la forêt pendant que les autres habitants sortaient de chez eux pour savoir pourquoi les petites pleuraient ainsi.
Une petite lapine me suggéra de glisser un doigt dans leur bouche pour leur faire téter celui-ci. Cela calmait toujours son petit frère, et la petite me montra comment faire dans la même seconde.
Sauf que voilà, elle n’avait pas prévu que Capucine avait sa 1ère dent déjà ! Et argn ! La pauvre s’est fait mordre son petit doigt ! Elle s’est mise à pleurer elle aussi, excitant encore d’avantage les souricettes !
Ça n’en finissait plus ! Personne ne savait comment m’aider à les calmer, et ce n’est que le soir, qu’elles ont fini par se calmer, épuisées et enrouées ! J’ai pu alors souffler un peu, avant de m’apercevoir que je n’avais pas fait une seule des tâches que m’avait demandé mon épouse !
Il fallait pourtant que je m’y colle, car il fallait laver le linge sale des bébés, et préparer leurs biberons… J’étais désespéré…
Après un temps interminable, c’est endormi dans mon fauteuil à bascule avec une pile de langes propres sur les genoux que m’a retrouvé Vagabonde. Elle a souri et a été désolée pour moi quand je lui ai appris toute l’histoire.
Dorénavant ce sont ses amis qui viennent la voir chez nous maintenant ! »
Avec Valentine et Gwendoline :
" Au loup garou !"
« Papa nous avait lu une histoire terrifiante un soir. Il nous avait beaucoup amusé à mimer les personnages, et notamment un énorme loup garou tout poilu.
Ce loup garou faisait peur à tous les habitants d’un village, et pourtant personne ne le voyait vraiment. Il se contentait de hurler au loin et de voler à manger dans les maisons pendant que tout le monde dormait.
Le lendemain où papa nous avait donc raconté cette histoire, Gwendoline et moi, avons eu l’idée de nous faire passer pour le terrifiant loup garou.
Nous avons cherché comment lui ressembler, et avec deux paires de ciseaux, nous avons coupé très discrètement pleins de poils sur deux frères lapins qui passaient leurs journées à dormir.
Les pauvres ont fait une drôle de tête en se réveillant ! Hihi !
Puis avec de la colle, nous nous sommes collés les poils par poignées sur un masque en tissu.
Pour nous aider à être plus convaincantes, Papa nous a aidées en confectionnant de fausses mains et de fausses pattes qui nous faisaient paraître effrayantes.
Puis nous avons fait passer le message dans toute la forêt qu’un mystérieux loup garou hantait les parages depuis quelques heures, et que le signal de sa présence serait un long hurlement.
Pour pousser ce hurlement, nous avions pris Gwendoline et moi, un grand carton que nous avions enroulé pour en faire un haut parleur.
Et c’est ainsi qu’à l’heure où tous les habitants étaient dehors à papoter de choses diverses comme à leur habitude, nous avons poussé notre terrible hurlement !
Tout le monde s’est mis à paniquer, se prenant les pattes et courant se réfugier chez soi. Quand tout le village a été vide, et que nous savions que les habitants guettaient par leurs fenêtres, Gwendoline et moi sommes apparues au milieu de la place principale.
Pour nous faire paraître plus grandes, Papa nous portait sur ses épaules, moi portant Gwendoline sur les miennes. Papa hurlait sous le manteau, pendant que je bougeais les bras d’un air menaçant.
Nous voyions les habitants trembler derrière leurs carreaux, quand tout à coup, un petit blaireau est sorti en courant de chez lui sans et est venu se poster directement derrière nous.
Et ni une ni deux, il a tiré un grand coup sur le manteau qui nous est tombé des épaules et a fait complètement rater notre blague ! Le petit malin nous regardait d’un air satisfait en nous disant qu’il aurait fallu cacher la queue de Papa avant de nous faire passer pour un loup garou !
Parce qu’un loup garou avec une queue de souris, ça ne pouvait pas exister ! Nous l’avons regardé ébahi, et ensuite tout le monde est sorti de chez soi et a bien ri de nous ! Mais tous ont convenu que notre blague était très réussie ! Hihi ! »
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Avec Frimousse
"Tous à l’eau !"
« Frimousse, l’ami castor de nos souricettes, venait d’avoir 4 ans. Quelques jours avant son anniversaire, ses parents avaient construit sur le lac une magnifique piste de danse flottante.
Tout le village pouvait y venir danser en même temps. L’ambiance était plus que chaleureuse et les musiciens s’en donnaient à cœur joie. Sauf que voilà, la fête s’est terminée un peu trop arrosée !
Musty avait demandé à deux jeunes castors d’aller couper les cordes retenant la bâche recouvrant le cadeau de Frimousse. Seulement, les deux fripons avaient mal compris de quelles cordes il s’agissait.
Et d’un coup de dents, ils tranchèrent les quatre cordes principales retenant le pont flottant sur l’eau ! Dans un immense grincement, la piste de danse commença à s’incliner, et les animaux commencèrent tous à perdre l’équilibre et à tomber dans l’eau !
Quelle surprise pour tout le monde ! Musty qui ne comprenait rien à ce qui s’était passé, a vite compris quand il a vu les deux coquins se cacher presqu’entièrement la tête sous l’eau d’un air fort gêné. On ne voyait plus que leurs yeux !
Heureusement tout le monde en a ri, et encore plus le petit Frimousse qui a dit à ses parents que c’était le meilleur anniversaire qu’il n’avait jamais eu !
La fête était donc sauvée ! »
..................................................................Tout le village pouvait y venir danser en même temps. L’ambiance était plus que chaleureuse et les musiciens s’en donnaient à cœur joie. Sauf que voilà, la fête s’est terminée un peu trop arrosée !
Musty avait demandé à deux jeunes castors d’aller couper les cordes retenant la bâche recouvrant le cadeau de Frimousse. Seulement, les deux fripons avaient mal compris de quelles cordes il s’agissait.
Et d’un coup de dents, ils tranchèrent les quatre cordes principales retenant le pont flottant sur l’eau ! Dans un immense grincement, la piste de danse commença à s’incliner, et les animaux commencèrent tous à perdre l’équilibre et à tomber dans l’eau !
Quelle surprise pour tout le monde ! Musty qui ne comprenait rien à ce qui s’était passé, a vite compris quand il a vu les deux coquins se cacher presqu’entièrement la tête sous l’eau d’un air fort gêné. On ne voyait plus que leurs yeux !
Heureusement tout le monde en a ri, et encore plus le petit Frimousse qui a dit à ses parents que c’était le meilleur anniversaire qu’il n’avait jamais eu !
La fête était donc sauvée ! »
Avec Fleur :
"La petite somnambule"
Parmi les amis de nos souricettes, il y a une très mignonne tortue qui s’appelle Fleur. Elle a toujours été adorable et est née avec une drôle de particularité.
Elle fait du somnambulisme la nuit. C’est-à-dire qu’elle s’endort le soir comme tout le monde, mais que quelques heures après, elle se lève de son lit et s’en va marcher comme en plein jour alors même que son esprit dort dans sa tête.
Elle a les yeux grands ouverts, mais son visage n’a aucune expression. Ses parents ont compris son problème au bout de trois nuits.
Le matin de la première nuit, ils l’ont retrouvé dans la cuisine occupée à se faire cuire des crêpes à la confiture. Quelle n’a pas été leur surprise de se réveiller avec une drôle d’odeur dans les narines.
Car oui, si leur fille était en train de cuisiner, je n’ai pas dit qu’elle l’avait bien fait ! Elle avait pris la pâte à crêpes que sa mère avait fabriquée la veille, mais à la place de la confiture, elle y avait mis des herbes et des carottes qu’elle avait prises dans le jardin ! Le tout était en train de mijoter tranquillement dans la poêle.
Lorsque ses parents sont venus la voir, ils ont eu du mal à la réveiller, et tous les trois n’ont rien compris à la situation !
Le matin de la deuxième nuit, Fleur était occupée à flotter sur le dos au beau milieu de l’étang voisin en train de siroter un délicieux jus de cerise. Ses parents ont dû aller la repêcher en se demandant une fois de plus ce qu’il pouvait bien arriver à leur fille chérie.
Ils pensaient qu’elle leur faisait des blagues, et se sont donné une dernière nuit avant d’aller voir Tobia, le bon hérisson docteur qui pourrait peut-être les renseigner.
Là encore, le matin de la troisième nuit, les parents tortues retrouvèrent leur fille occupée à une drôle d’activité. Elle était en train de repeindre une partie de leur maison, et c’était mis de la peinture partout sur elle !
Devant la confusion de leur fille, ils ont été voir tout de suite Tobia, qui après avoir écouté leurs explications c’est souvenu d’un oiseau qui se comportait exactement comme Fleur il y a des années.
Il l’avait rencontré lors de l’un de ses voyages étant jeune, et l’oiseau lui avait dit que la nuit il faisait toujours du somnambulisme. Ce n’était pas grave, mais ça pouvait parfois enquiquiner les voisins, car lui en l’occurrence occupait ses nuits à aller toquer à toutes les portes de ses voisins avec son bec !
En feuilletant dans ses livres de médecine, Tobia expliqua aux parents qu’ils pouvaient aider leur fille à ne plus se lever la nuit, en la faisant dormir plus tôt le soir, et avoir toujours les mêmes horaires de lever le matin.
Et qu’en attendant ils pouvaient fermer la porte de sa chambre à clef, ainsi que sécuriser la fenêtre, car la chipie était tout à fait capable de pouvoir l’ouvrir en dormant ! Et qu’au fil du temps, Fleur pourrait retrouver un sommeil normal.
Ses parents ont été très soulagés, et nous ont bien rire Vol au Vent et moi, quand ils nous ont raconté les aventures de leur fille ! »
Elle fait du somnambulisme la nuit. C’est-à-dire qu’elle s’endort le soir comme tout le monde, mais que quelques heures après, elle se lève de son lit et s’en va marcher comme en plein jour alors même que son esprit dort dans sa tête.
Elle a les yeux grands ouverts, mais son visage n’a aucune expression. Ses parents ont compris son problème au bout de trois nuits.
Le matin de la première nuit, ils l’ont retrouvé dans la cuisine occupée à se faire cuire des crêpes à la confiture. Quelle n’a pas été leur surprise de se réveiller avec une drôle d’odeur dans les narines.
Car oui, si leur fille était en train de cuisiner, je n’ai pas dit qu’elle l’avait bien fait ! Elle avait pris la pâte à crêpes que sa mère avait fabriquée la veille, mais à la place de la confiture, elle y avait mis des herbes et des carottes qu’elle avait prises dans le jardin ! Le tout était en train de mijoter tranquillement dans la poêle.
Lorsque ses parents sont venus la voir, ils ont eu du mal à la réveiller, et tous les trois n’ont rien compris à la situation !
Le matin de la deuxième nuit, Fleur était occupée à flotter sur le dos au beau milieu de l’étang voisin en train de siroter un délicieux jus de cerise. Ses parents ont dû aller la repêcher en se demandant une fois de plus ce qu’il pouvait bien arriver à leur fille chérie.
Ils pensaient qu’elle leur faisait des blagues, et se sont donné une dernière nuit avant d’aller voir Tobia, le bon hérisson docteur qui pourrait peut-être les renseigner.
Là encore, le matin de la troisième nuit, les parents tortues retrouvèrent leur fille occupée à une drôle d’activité. Elle était en train de repeindre une partie de leur maison, et c’était mis de la peinture partout sur elle !
Devant la confusion de leur fille, ils ont été voir tout de suite Tobia, qui après avoir écouté leurs explications c’est souvenu d’un oiseau qui se comportait exactement comme Fleur il y a des années.
Il l’avait rencontré lors de l’un de ses voyages étant jeune, et l’oiseau lui avait dit que la nuit il faisait toujours du somnambulisme. Ce n’était pas grave, mais ça pouvait parfois enquiquiner les voisins, car lui en l’occurrence occupait ses nuits à aller toquer à toutes les portes de ses voisins avec son bec !
En feuilletant dans ses livres de médecine, Tobia expliqua aux parents qu’ils pouvaient aider leur fille à ne plus se lever la nuit, en la faisant dormir plus tôt le soir, et avoir toujours les mêmes horaires de lever le matin.
Et qu’en attendant ils pouvaient fermer la porte de sa chambre à clef, ainsi que sécuriser la fenêtre, car la chipie était tout à fait capable de pouvoir l’ouvrir en dormant ! Et qu’au fil du temps, Fleur pourrait retrouver un sommeil normal.
Ses parents ont été très soulagés, et nous ont bien rire Vol au Vent et moi, quand ils nous ont raconté les aventures de leur fille ! »
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