Ha nos bêtes! Recueils d'histoires tendres sur nos animaux en tout genre

Un livre passionnant ou les maîtres ont la parole pour parler de leurs animaux bien-aimés

Qu'il s'agisse de chiens, de chats, de chevaux, de rongeurs ou d'oiseaux

Venez découvrir les histoires merveilleuses recueillies dans ce livre

Qu'il s'agisse d'anecdotes cocasses comme comme celle de Sonic le husky qui glissa dans un pot de cire à épiler, où celle de Joy et Pistache, deux inséparables qui effrayèrent des cambrioleurs par leurs piaillements.

Ou d’anecdotes héroïques, comme celle de Chipie, une jolie siamoise qui se transforma en furie pour faire fuir un homme malintentionné qui était rentré dans « sa » ferme.

Ou encore d’histoires insolites, comme celle de Lulu et Grizzli, -un yorkshire et un golden retriever- qui eurent l’idée de s’allier pour faire fuir un gros chien agressif.

Les récits ne manquent pas pour vous faire découvrir de quoi sont capables nos adorables animaux !

Un livre à lire en famille sans modération!

"Lorsque Sonic avait 4 ans, un soir en regardant la télévision assise par terre, j’avais branché mon appareil à épiler dont il fallait faire chauffer la cire dans un pot.

J’entame une jambe, et voilà que mon intrépide husky débarque en courant dans le salon. C’était du carrelage, il a glissé, et a renversé le pot de cire !

Panique ! Ça collait de partout, ça faisait des fils, Sonic était dans tous ses états, et moi donc… Comment faire partir la cire ?

J’appelle un vétérinaire et direction la clinique, car je n’avais pas de tondeuse, et toute seule je n’y serais pas parvenue. Bien sûr, cela n’arrive que le soir, jamais dans la journée !

Le vétérinaire de garde m’explique : « Il faut raser le maximum et couper les poils là où la cire n’est pas trop épaisse, puisqu’on ne peut pas arracher ! »

Mince ! Petit calmant pour Loulou… Et c’est parti pour un rasage peu esthétique ! Puis à la fin de la consultation, le vétérinaire me regarde et me dit avec un air malicieux : «

Alors, on s’épile ce soir ? »
Non seulement j’étais très gênée, j’ai payé une fortune, et je me suis retrouvée avec un husky bizarrement rasé ! L’horreur !"

"Notre petite Tséa, aujourd’hui décédée, a toujours été exceptionnelle. C’était une royale bourbon que nous avons adoptée à la SPA de l’Île de la Réunion, et elle a toujours intéressé les éducateurs pour son intelligence.

Un jour, elle devait avoir dans les deux ans, nous nous baladions en famille dans une forêt sur les hauteurs de la Réunion. Là-bas, il y a pas mal de fossés, de crevasses, etc.

Mes parents étaient en train de débarrasser la table du pique-nique. Avec mon frère et Tséa, nous sommes partis à l’aventure, et il est tombé dans un des fameux ravins.

Ne parvenant absolument pas à remonter tout seul, et moi n’arrivant pas à l’attraper, j’ai couru prévenir mes parents.

Quand nous sommes revenus, Tséa était en train de le tracter avec sa laisse pour le remonter, et a sorti du trou mon petit frère.

Dès qu’il est remonté, elle lui a sauté dessus, l’a léché et l’a flairé de tous côtés pour voir s’il n’était pas blessé. Ce fut très émouvant de voir comment elle tenait à lui.

Une autre petite anecdote avec cette même Tséa. Il faut savoir qu’à chaque fois que nous partions en balade, nous avions l’habitude sur le chemin du retour, de nous cacher derrière un arbre pour voir si Tséa nous débusquerait.

Et à chaque fois, elle nous tirait le pantalon pour nous ramener à la voiture dès qu’elle nous avait retrouvés.

Et avant que l’on monte dans celle-ci, elle s’asseyait, et faisait comme si elle nous comptait pour voir si nous étions tous là.

S’il manquait quelqu’un à l’appel, elle refaisait toute la balade à l’envers… Quelle chienne extraordinaire !

P.S : Tséa veut dire « Sourire » en Shimaorais, langue parlée à Mayotte.
Nous avons presque fait le tour du monde avec elle : Madagascar, Nosy bé, Mayotte, la Réunion, l’Afrique du Sud, le Kenya, la France, l’Île Maurice, et l’Île Rodrigues.

Tséa nous a quittés à l’âge de 12 ans, après avoir bien vécue…"

"Il y a longtemps, nous avions avec mon compagnon, une chatte qui s’appelait Daphné. Elle était merveilleuse.
Lorsque nous l’avons adoptée, nous habitions en appartement, et pas question qu’elle ait des petits. Le vétérinaire m’avait conseillé de lui donner la pilule.

Environ 4 ans plus tard, nous avons déménagé pour une maison avec jardin. Et là, avant d’avoir eu le temps de réagir, elle s’était accouplée avec le chat d’une voisine.

Et bien sûr, au bout de quelques semaines, nous avons dû nous rendre à l’évidence, notre chatte allait avoir des petits. Nous lui avons donc installé une caisse avec des couvertures, pour qu’elle soit bien confortable pour mettre bas.

Et un soir du mois d’août, nous avons vu que le moment était arrivé. Elle s’était installée dans sa caisse, je me suis approchée d’elle, et j’ai posé ma main dans le panier, puis elle est venue mettre sa patte dans ma main, et c’est comme cela qu’elle a eu ses quatre petits, sa patte dans ma main.

Cela restera un de mes plus beaux souvenirs. Une fois le travail terminé, nous sommes allés nous coucher, et dans la nuit, j’ai senti quelque chose bouger près de moi. Daphné nous avait amené ses petits !"

"Nous étions en 1998 et j’avais une dizaine d’années. Ma famille et moi avions alors un yorkshire du nom de Lulu, et un golden retriever prénommé Grizzli.

Nous étions en vacances dans le Massif Central, et lorsque l’heure des balades arrivait, c’était toujours moi qui promenais Grizzli et Lulu. Ils n’étaient pas vraiment amis, disons qu’ils vivaient simplement ensemble.

Grizzli était plutôt un chien de famille, alors que Lulu était le petit chien de ma mère, toujours dans ses bras, rarement avec Grizzli.

Nous avons adopté ce dernier très jeune, alors que Lulu est arrivé à la maison à ses 5 ans, c’était un chien battu, abandonné, qui faisait de l’épilepsie, et qui était très craintif.

Un soir, alors que je promenais Lulu, nous avons croisé un gros chien inconnu. Et là j’ai paniqué, car Lulu était en liberté, et j’ai eu peur qu’il se fasse attaquer par ce dernier dont je ne connaissais pas le caractère.

J’ai fini par l’attraper à la volée, et je me suis sauvée en courant vers notre camping, le chien nous poursuivant jusque-là.

À partir de ce soir-là, pendant trois ou quatre jours, il nous attendait à la grille principale. Je n’ai jamais vu son maître, et je me demandais même s’il en avait un.

À chaque fois, je l’évitais en rusant, j’utilisais une des trois portes du camping qui menaient vers les champs où je promenais mes chiens.

Puis un jour, manque de chance, je le croise. Il était là, devant Lulu, les babines retroussées. Je tremblais à l’idée de voir mon petit yorkshire se faire attaquer.

Et c’est à ce moment-là que l’évènement le plus inattendu et émouvant est arrivé : Lulu voit le gros chien devant lui, et là, il part en courant suivi de celui-ci, et soudainement Grizzli surgit et vient se placer au-dessus de mon yorkshire, face au chien prêt à se battre.

Lulu s’est retourné alors vers son poursuivant en grognant (se sentant sans doute plus fort avec Grizzli au-dessus !).

Le gros chien a alors pilé net en voyant Grizzli, et s’est enfui face à mes deux chiens qui s’étaient à ma grande surprise alliés devant l’ennemi.

Cette histoire m’a toujours émue, car je n’aurais jamais pensé que des chiens puissent avoir cette idée de s’allier ainsi et de s’entre-aider.

La scène m’avait vraiment donné l’impression qu’ils avaient tous deux monté un complot contre le gros chien."

"Michka est un chat des chartreux de sept kilos, qui ne se laisse pas impressionner. Il est très sociable et câlin, voire pot de colle avec les humains, mais ne supporte ni ses congénères ni les chiens.

Malgré nos tentatives d’arrangement, il s’est avéré impossible de le faire cohabiter avec un autre animal. Il persécute notre chatte, et se précipite sur les chiens pour leur administrer des coups de patte.

Un jour, j’entends un jappement à l’étage qu’occupe Michka. Annam, mon petit épagneul du Tibet, manquant à l’appel, j’en déduis que ce chenapan a trouvé le moyen de se faufiler sur le territoire interdit.

Je monte l’escalier, et assiste à un spectacle particulièrement cocasse. Annam avait emprunté l’escalier, probablement par curiosité, et avait trouvé la gamelle de Michka encore pleine.

Si Annam est gourmand, Michka ne l’est pas moins. Et « nom d’un chat », il ne s’est pas laissé faire ! Annam courait autour de la cage d’escalier en poussant des aboiements pathétiques.

Michka crachait ses menaces en poursuivant le petit chien qui tentait de protéger son postérieur des attaques du chat. Michka lançait ses pattes avant, et faisait valser des boules de poils arrachées au pauvre voleur.

J’étais pliée de rire en essayant de rattraper le chien terrorisé. Annam a compris que j’étais son seul salut, et a sauté dans mes bras pour échapper au fauve.

Depuis ce temps, Annam s’est désintéressé de la gamelle de Michka…"